Mairie de Montréal : et le design alors ?Les principaux candidats se positionnent



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Mairie de Montréal : et le design alors ?Les principaux candidats se positionnent

Montréal, Canada

Mission Design



Montréal, Canada, 2013-10-28 –

Si nous avons beaucoup entendu les candidats à la mairie de Montréal s’exprimer sur la transparence, l’économie ou le transport, ils n’ont pas eu l’occasion de préciser leurs opinions sur l’importance d’un design et d’une architecture de qualité pour l’attractivité et le développement de la ville. Or, si Montréal est Ville Unesco de design depuis 2006, la culture du design de qualité n’est pas encore ancrée dans les différents projets d’aménagement de la ville.


À l’heure où de grands chantiers sont en cours ou à l’étude dans la métropole, notamment pour le futur pont Champlain, Mission Design, fidèle à son rôle de consultation et de concertation, a souhaité recueillir les positions des quatre principaux candidats à la mairie sur la manière de favoriser un design de qualité à Montréal*. Voici un résumé des positions de chacun ; vous pouvez également consulter l’intégralité des propos recueillis en cliquant ici.

Unanimes pour augmenter la qualité en design mais pas sur la manière d’y arriver

Les quatre candidats sont d’accord : en tant que Ville UNESCO de design, le futur maire de Montréal doit faire son maximum pour favoriser une qualité optimale en design dans les projets d’aménagement (ils ont notamment tous signé la déclaration pour la tenue d’un concours d’architecture et d’ingénierie pour le pont Champlain). Néanmoins, ils ne proposent pas les mêmes solutions.

Si Richard Bergeron est le seul candidat qui ne nommera pas une personne responsable du design au Comité exécutif (estimant notamment que son profil d’architecte / urbaniste est une garantie suffisante), Mélanie Joly propose un poste de responsable au design associé à l’urbanisme.

Ils jugent tous qu’un travail étroit avec les professionnels du design et de l’architecture permettra d’améliorer certaines règles et de changer les cultures qui freinent la qualité en design ;

M. Coderre propose par exemple la création d’un Comité d’application réunissant quelques professionnels de l’industrie qui travaillera notamment sur les lois et règlements ainsi que la propriété intellectuelle ; Projet Montréal créera une Agence de développement chargée de valider tous les projets d’aménagement de plus d’un million de dollars.

Quelques règles à changer

Car si la volonté de bien faire est réelle auprès de tous les candidats, les freins pour parvenir à garantir une qualité optimale des projets sont nombreux, notamment concernant les différentes règles et instances chargées de piloter les projets d’aménagement. Le principe des deux enveloppes pour les projets de plus de 100 000 $ (la première pour la qualité et la deuxième pour le prix) est dénoncé par tous les candidats car il favorise les plus bas soumissionnaires, sauf M. Bergeron, qui souhaite le généraliser, en précisant vouloir donner une plus grande importance aux critères qualitatifs. M. Côté considère quant à lui que la pratique des concours est à généraliser, notamment pour contourner ces règles, et que le futur maire devra faire valoir la signature de Ville UNESCO de design pour faire pression auprès des intervenants à Québec ou Ottawa, toujours dans l’objectif de garantir une qualité optimale.

Utiliser le design pour rayonner à l’international

2017 sera une opportunité à ne pas manquer pour que le design et l’architecture soient plus présents dans la ville, que ce soit pour créer des legs structurants ou pour organiser des célébrations majeures. L’équipe de Mélanie Joly souhaite la création d’au minimum un legs par arrondissement, tandis que Marcel Côté veut s’assurer que les meilleures firmes travaillent sur les grands projets et veut mobiliser autour du projet de Sommet du design que Mission Design prépare. Tous les candidats saluent d’ailleurs l’existence de Mission Design et soutiennent ses différentes initiatives, notamment le travail fait pour le pont Champlain, le projet de Sommet et congrès de 2017 et les efforts pour garder les sièges sociaux des organisations internationales du design à Montréal.

Chaque candidat est conscient de l’importance du design pour la renommée internationale de Montréal, même si, comme le précise M. Coderre, les investissements dans les projets de qualité dépendront aussi des budgets disponibles. Après tout, le design n’est-il pas « la part de rêve nécessaire pour voir plus loin » comme le fait remarquer Mélanie Joly ?

Nous vous invitons à vous faire votre propre opinion en consultant le tableau comparatif complet des positions des candidats et à aller voter. Les personnes de Montréal peuvent aller voter par anticipation dès le vendredi 25 octobre.

*Méthodologie : rencontres et entrevues

Mission Design a convié Mélanie Joly, Richard Bergeron, Denis Coderre et Marcel Côté a des rencontre-discussions avec des leaders montréalais du design et de l’architecture, membres de Mission Design, pour échanger principalement sur deux thèmes : comment garantir une meilleure qualité en design et architecture, et comment utiliser le design comme outil de rayonnement à l’international. Si messieurs Bergeron et Coderre ont pu se rendre disponibles pour ces rencontres, les deux autres candidats ont annulé les rendez-vous en raison des contraintes de campagne. Les positions de Mme Joly ont été recueillies grâce à une entrevue avec le chef de contenu de la candidate, M. Mathieu Bouchard, et celles de M. Côté ont été écrites par l’équipe du candidat. Malgré ces différences de traitement, il est important de préciser que les mêmes questions ont été posées à tous les candidats. 


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